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Zelda A link to the future – chapter 1: The Departure

« A link to the future »… au vu du titre, on pouvait imaginer plusieurs choses, à commencer par un jeu faisant référence au fameux « A link to the past » de la Super Nes… alors je me suis demandé quel était ce jeu… c’est en réalité un hack de Alttp fait sous Hyrule Magic ! Le Zelda de la Super Nes étant l’un de mes favoris et les hacks de Alttp n’étant pas monnaie courante, je me jette donc dessus…

Auteur : Bregegrahf
Année : 2009
Support : Rom de A link to the past (Hyrule Magic)
Langue : Anglais
Présentation et téléchargement

Il y a très longtemps, dans le splendide royaume d’Hyrule entouré par les montagnes et les forêts…
Après la mort de Ganon, le temps devint catastrophique dans le beau pays d’Hyrule…
La bataille contre l’armée de Ganon n’était pas finie et le combat final eut lieu à ce moment-là, en face du Palais de l’Est.
Link ne dirigea pas l’armée… après son aventure, il décida d’arrêter de combattre et de participer à la reconstruction d’Hyrule…
Il ne pouvait pas imaginer que des choses horribles commencèrent à se produire au sujet de la Triforce… c’est le début d’une nouvelle histoire…


Le jeu est en fait une suite de A link to the past (d’où le titre…) plutôt bien imaginée et qui s’intègre bien dans le jeu modifié. J’entends par là que, par exemple, le jeu compte une phase où Zelda suit Link jusqu’au sanctuaire, Sahasrahla qui remet les bottes de Pegasus à Link après le premier donjon… alors que le scénario n’est pas le même que A link to the Past. Scénaristiquement parlant, le jeu se démarque donc bien du jeu d’origine.


La justification de l’utilisation du passage secret, cette fois à cause de la météo… un peu coquette, la Zelda, quand même.

Mais sur les autres points, on relève un peu moins d’innovations, cependant assez nombreuses pour rendre le jeu intéressant par rapport au jeu d’origine (comprenez par là, pas un clone de A link to the Past).

Tout d’abord, on retrouve les mêmes musiques que A link to the Past, ainsi que les mêmes graphismes. Mais cela dit, ils étaient déjà très bons, donc ce n’était pas forcément la peine de les changer.
Au niveau du graphisme, on relève surtout pas mal de changements de palettes, en commençant par le symbole de la Triforce qui est rouge dans l’écran-titre, et en passant par les intérieurs des maisons et des donjons dont les murs ont changé de couleur. Mais par contre, on relève aussi des bugs avec certains sprites : par exemple, les boucliers de soldats glitchés, ou encore l’obscurité non totale…


La lampe est un peu trop puissante, là…

Ensuite, au niveau du level design de l’overworld, si certains lieux ont changé, globalement, la carte d’Hyrule n’a pas beaucoup changé. On retrouve le désert, la montagne, le lac, la forêt, le château… exactement là où ils étaient dans A link to the Past, ainsi que la superposition avec le monde des Ténèbres.
La différence majeure est que beaucoup de lieux sont devenus inaccessibles (à cause de la tempête), ce qui n’empêche pas certains lieux d’avoir légèrement changé (par exemple, l’ajout d’une maison à un endroit précis, la suppression d’un mini-jeu, les cadavres devant le palais de l’Est…). Le problème est qu’on le ressent parfois avec des erreurs de mapping, néanmoins assez discrètes (un bout d’arbre ou de falaise qui saute, par exemple), et parfois, avec des trous qui buguent (on entend la mélodie qui signale la présence d’un trou lorsqu’on coupe un buisson, et c’est là qu’un bug graphique mineur survient à la place du trou).

En ce qui concerne les donjons, on reconnaît la disposition des donjons du jeu d’origine, mais celle-ci a été modifiée afin de faire des donjons un peu plus intéressants. On note aussi la présence de quelques bugs graphiques par-ci par-là, mais rien de bien grave la plupart du temps. Les donjons sont moins nombreux, et on ne retrouve pas beaucoup de boss.

Le niveau de difficulté, quant à lui, n’est pas très élevé, il doit être de la même veine que celui de A link to the Past. Mais la durée de vie est plus courte, le jeu faisant environ 5 heures. On retrouve aussi les objets à chercher sans qu’on le demande, comme dans le jeu d’origine (par exemple, des quarts de coeur ou d’autres objets qu’on trouve dans des cavernes isolées).

Conclusion

On voit quand même au travers de ce hack certaines limites d’Hyrule Magic, qui, selon moi, confirmeraient que Alttp a été fait un peu « sur mesure » (par exemple, le mapping, certains bugs) et qu’il permettrait assez difficilement de faire un jeu qui se démarque vraiment de A link to the Past (comparativement à Lunar Magic, par exemple). D’ailleurs, il m’était arrivé de voir des hacks qui différaient du jeu d’origine soit parce que les dialogues ne sont pas les mêmes (et parfois, il vaudrait mieux ne pas en parler vu le niveau des dialogues ) soit parce que le look de Link a changé… bref, pas de très gros changements en perspective.
Mais ici, j’ai bien apprécié la distance avec A link to the Past, l’investissement pour faire un jeu qui ne soit pas qu’un simple clone avec une petite différence… bien que la carte du monde soit la même, mais il fallait bien poser le contexte de la saga. Bref, le jeu vaut le coup d’oeil, essentiellement pour les fans du fameux Zelda de la Super Nes.

A noter : le jeu semble être le premier d’une saga de cinq chapitres dont le deuxième est… sorti (voir le blog du jeu pour plus de détails, celui-ci se démarque déjà plus de Alttp) et le troisième en cours de réalisation avec un autre pack graphique.
Et à l’origine, le titre semblait comporter un gallicisme (A link to futur), il a donc dû être changé en cours de route (disons qu’en anglais, j’aurais eu tendance à dire que « futur » se traduisait par « future » et qu’il fallait un « the » par analogie à « A link to the past »).

garsiminium

Enchanté, moi c'est garsim. Bienvenue sur mon blog, où je parle de différents sujets, légers comme moins légers.

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