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The wife who wasn’t there

Chacun sa vie : pour moi, c’est planplan ; mais pour d’autres, c’est leur vie de couple qui est agitée. Enfin, de « couple », c’est vite dit… en effet, si vous comprenez bien l’anglais, « The wife who wasn’t there » signifiant « La femme qui n’était pas là », on comprend qu’il manque quand même l’une des deux personnes nécessaires pour parler de couple, pas vrai ? Et si vous ne comprenez pas l’anglais (ou que vous n’avez pas envie de le comprendre, après tout…) ça tombe bien, vu que le jeu dont je vais parler est également disponible en français.

Auteur : Sayhello-hello
Année : 2010
Support : Adventure Game Studio
Langue : Anglais (disponible en français)

Le mari inattentif rentre chez lui un jour ordinaire, mais cette fois, il se rend compte que sa femme n’est pas à la maison.
Hmm…
Il semble se rappeler qu’elle a dû dire quelque chose à ce sujet la veille, mais malheureusement il n’arrive pas à s’en souvenir.
Maintenant il doit chercher des indices qui devraient pouvoir le guider et lui expliquer les raisons de l’absence de sa femme.


Dès le titre du jeu, on comprend quel est l’élément perturbateur, et on le confirme après une brève lecture du scénario et une rapide immersion dans le jeu.


Eh ben, il est vraiment optimiste, le mari inattentif…

Au fil du jeu, on part d’un concept traditionnel, et au fur et à mesure on arrive à un concept un peu plus original.

Pourtant, le style du jeu est très classique : il s’agit d’un Point’n’click très conventionnel, avec des actions basiques. C’est-à-dire se déplacer d’un endroit à un autre, observer des objets, en prendre et interagir avec d’autres objets… le tout à la souris.
Il n’y a pas grand-chose à dire de plus sur le gameplay, étant donné qu’il n’est pas spécialement novateur sur ce point.

Mais les petites énigmes d’interactivité proposées par celui-ci sont efficaces : rien de bien tordu, car elles sont assez simples pour la plupart, et cohérentes.

Ce qui a plutôt tendance à caractériser le jeu, c’est son ambiance : en effet, le style graphique est tout de même ce qui saute aux yeux lorsqu’on commence à jouer.
Un style plutôt monochrome (enfin, si on excepte les textes…) et crayonné vient faire son apparition. Certes, il apparaît comme un peu grossier et pas assez détaillé parfois, mais il faut reconnaître qu’il ajoute du charme au jeu et surtout une touche personnelle, car ce n’est pas un style graphique qu’on voit tous les jours, et pourtant il n’est pas spécialement laid. Certes, la notion de beauté dépend des goûts et des couleurs de chacun et ne se discute pas, mais les graphismes de ce jeu sont tout de même corrects et contribuent à l’ambiance, donc on ne s’en plaindra pas. Après tout, c’est quand même un des aspects qu’on retiendra après avoir fini le jeu.


Effectivement, pour distinguer l’argile de la pâte chewing-gum, c’est un peu délicat vu que c’est monochrome et peu détaillé, mais bon…

L’autre composante de l’ambiance du jeu, c’est la bande son.
Elle aussi met bien dans l’ambiance, avec une musique légèrement décalée mais toutefois appropriée qui accompagne bien le joueur au travers du jeu. Certes, elle n’est pas très fournie (il y a peu de musiques différentes dans l’ensemble : une pour l’écran-titre et une ou deux pour le jeu), mais au vu de la durée de vie, la bande son convient très bien.

En effet, la durée de vie n’est pas spécialement longue.
Elle peut l’être selon votre expérience avec les Point’n’click ou la difficulté que vous pourriez avoir à résoudre certaines énigmes, mais dans l’ensemble, celles-ci ne sont pas très difficiles et restent accessibles. D’ailleurs, comme le jeu n’est pas linéaire, rien n’empêche de résoudre les énigmes dans l’ordre que vous souhaitez, ce qui rend la tâche plus simple car vous pouvez résoudre dès le départ celles qui vous semblent les plus simples. Donc il n’y a rien de vraiment bloquant.
Mais ce qui est intéressant à constater, c’est que selon l’ordre et le nombre d’indices que vous débloquez avec celles-ci, la tournure que prendra les événements ne sera pas forcément la même… donc ça pourrait vous inciter à rejouer.
Mais bon, pour un joueur moyen, une demi-heure voire une heure devraient suffire à terminer le jeu… enfin, nécessite-t-il vraiment d’être plus long pour passer un bon moment ? Pas sûr…

Conclusion

On pourrait résumer le jeu à une expression comme « Simple mais efficace » ; en effet, le jeu a beau ne pas être très sophistiqué, il n’en demeure pas moins original et amusant pour passer un bon moment.
A tel point que le test du jeu n’avait peut-être pas besoin d’être très sophistiqué lui non plus d’ailleurs…

garsiminium

Enchanté, moi c'est garsim. Bienvenue sur mon blog, où je parle de différents sujets, légers comme moins légers.

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