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Ma participation à Slam ! (partie 1 – Avant de commencer…)

Comme promis, suite à ma critique de Slam, un article un peu particulier (ou plutôt, une série d’articles), puisque je ne vais rien critiquer ni analyser cette fois-ci, mais juste exprimer du vécu : mon expérience en tant que candidat du jeu.
Bon, je ne pense pas que ce sera très intéressant ; mais comme j’étais vraiment surexcité aussi bien à l’idée de participer qu’en tournant sur le plateau de jeu, et que je pourrais en parler pendant des heures, eh bien… autant le faire ici !

Pas la première tentative de casting !

En fait, ça n’a pas été la première fois que j’avais tenté le casting de Slam, et encore moins la première fois que j’avais tenté un casting tout court. Même si le premier casting que j’avais tenté était bel et bien celui de Slam. C’était 10 ans plus tôt, alors que j’étais en dernière année d’études en école d’ingénieur.
Pour le casting en question, le rendez-vous était donné… directement sur le plateau du jeu, qui se situait alors au sein de feu les studios VCF. C’était plutôt cool, d’ailleurs, ça me permettait de voir un peu à quoi ressemblait le plateau en vrai (sans les éclairages et les effets visuels).
On s’était alors placé dans les gradins du public, pour pouvoir dans un premier temps jouer un peu en conditions, en remplissant les feuilles données. A ce niveau-là, ça pouvait aller, je pense que j’avais fait du mieux que je pouvais.
En revanche, je crois bien que j’avais magistralement foiré la partie “entretien oral”, pour la simple et bonne raison que… je m’étais probablement cru à un entretien d’embauche pour une boîte d’informatique. Bon, après, pour présenter mon “métier”, j’avoue que je ne voyais pas trop comment faire autrement sans faire dans le détail… mais je reconnais que j’aurais pu me dispenser de réciter la rubrique “Compétences” de mon CV, en balançant des noms de langages informatiques que le public habituel de France 3 n’allait sans doute pas connaître. Parce qu’on a dû me regarder avec des yeux de merlan frit quand j’ai dit tout ça… oups.

Ah, oui : désolé pour les gifs, mais comme je ne vais probablement pas avoir grand-chose à illustrer dans cet article, je le meuble visuellement comme je peux…

Bon, après, pas grave. Au moins, j’ai pu voir comment ça se passait, et à quoi ressemblait le plateau de jeu en vrai ; et j’ai eu l’occasion de prendre des bus RATP qui ont sauté plein d’arrêts pour arriver plus rapidement à leurs termini respectifs et me faire voyager plus vite. (Ne me demandez pas pourquoi ça m’a marqué…)

Par la suite, bizarrement, je n’ai pas retenté le casting de Slam, ne me demandez pas pourquoi. La honte de m’être présenté comme à un entretien d’embauche ? Parce que je ne savais pas trop quel était le délai de prescription ? Bref.
En revanche, j’en ai tenté d’autres… sans succès. Que ce soit HarryMot de passe (celui-là, il n’a même pas dépassé le stade de l’envoi de candidature par mail… et aucune réponse, en plus), Motus (bon, malheureusement, c’était peu de temps avant son arrêt, donc je ne sais pas si c’est cet aspect-là qui a joué), ou encore Questions pour un champion (celui qui m’est le plus resté en travers de la gorge, vu que j’avais dû annuler pas mal de choses pour pouvoir le tenter… tout ça pour au final me faire recaler sur deux bonnes réponses manquantes. Vous comprenez pourquoi j’ai fait un article intitulé “C’est quoi le problème de la culture générale dans les jeux TV” après ça…).
Bref, au bout d’un moment, j’avais fini par me décourager, et ne plus vouloir en tenter d’autres ; d’autant plus qu’au fil du temps, le nombre de jeux qui m’intéressaient était de plus en plus restreint. Ah, si seulement Pyramide ou La gym des neurones avaient encore été à l’antenne…

Sueurs froides à la sélection

Et puis un beau jour, motivé par un ami qui avait déjà participé à l’émission, j’ai tenté de remplir la fiche de casting sur le site de france.tv, juste pour le fun. Rien de très sorcier pour le moment, il s’agissait principalement de répondre à des questions “en situation” comme dans l’émission.
Puis je reçois un mail avec une fiche plus détaillée à remplir ; avec beaucoup de détails, celle-ci faisant tout de même quatre pages ! Je vous avoue que sur ce coup-là, je me suis demandé comment j’allais réussir à tout remplir. Déjà que j’avais un peu galéré à trouver des anecdotes amusantes ou intéressantes il y a 10 ans… enfin, depuis, j’ai voyagé, j’ai fréquenté de nouvelles relations, bref ça aide à développer un peu plus. Je peux alors envoyer la fiche remplie.

Et puis, sans transition, je me fais un petit week-end à Valence (Espagne) quelques semaines plus tard ; et en sortant de l’avion, je m’aperçois que j’ai un message sur le répondeur, venant de l’équipe casting. Et… ben, je suis très embêté, car le message me proposait un créneau sur lequel j’avais déjà un impératif ; et je ne réussis malheureusement pas à recontacter l’interlocuteur avant l’échéance du créneau en question. Dans ma tête, je me dis que ça y est, c’est mort, tout ça parce que je n’ai finalement pas pu répondre en direct lors de la tentative d’appel…

Mais en fait, non, pas de panique. Quelques semaines plus tard, j’ai à nouveau un appel de la part de l’équipe casting, que j’arrive cette fois-ci à recevoir en direct, et à l’issue duquel je peux fixer une date que je peux bloquer en amont, mardi X janvier à 15h30. Ouf, on va y arriver.

C’était cependant sans compter mes péripéties automobiles. Alors, pas dans la mesure où je ne pouvais pas me déplacer sur le lieu du casting, puisqu’il se faisait en visio (et que j’aurais pu prendre les transports en commun, autrement) ; mais dans la mesure où ma voiture m’avait fait le coup de la panne quelques semaines plus tôt, et qu’il fallait que je l’apporte au garage le matin même.
Sachant que le garage était situé à 25 km de chez moi (l’inconvénient d’avoir une marque de voiture pas très répandue…), et que dans l’état où elle était, je ne pouvais pas la faire rouler sur une telle distance. Le rendez-vous chez le garagiste était ce fameux mardi, mais le matin, le garagiste fermant à midi. Pas de souci, je me dis que je peux réserver une dépanneuse afin qu’elle apporte ma voiture au garage. J’appelle un dépanneur la veille, qui me confirme qu’il sera là vers 9h30. Cool.
Le lendemain… pas de dépanneur à l’heure prévue. Je le rappelle : il me dit qu’il y a un petit souci de leur côté, qu’ils auront un peu de retard, mais qu’ils devraient pouvoir venir vers 10h15. Bon, je grimace un peu, mais je me dis que ça reste gérable, que j’arriverai quand même avant la fermeture du garage. Sauf que, vous vous en doutez, il n’est évidemment pas arrivé à l’heure nouvellement convenue. Grrr. Je les rappelle, et là, c’est la catastrophe : la dépanneuse qui devait me dépanner est elle-même tombée en panne. Tout ce qu’ils peuvent me proposer, c’est un créneau en début d’après-midi, ce qui ne m’arrange pas du tout, puisque le garage ne rouvrira pas avant 14h, et que ça ne me laissera pas le temps de revenir chez moi pour pouvoir faire le casting à l’heure.
Bon, ben, en catastrophe, j’appelle d’autres dépanneurs, pour voir s’il y aurait par miracle quelqu’un qui pourrait déplacer ma voiture au pied levé, sachant que l’heure tourne, et qu’en incluant le temps de trajet jusqu’au garage, ça va être de plus en plus juste… mais le miracle arrive : je parviens à contacter un dépanneur qui peut m’envoyer quelqu’un dans les 20 minutes. Sachant qu’il devait être dans les 11 heures à ce moment-là, on jouait de plus en plus la montre. Ah, et ça m’aura coûté 50% plus cher que ce que j’avais prévu initialement, aussi… mais finalement, tout va bien, la voiture arrive au garage à temps, je peux rentrer par mes propres moyens plus tranquillement, et me laisser de la marge avant que le casting en visio ne commence. Mais franchement, ces péripéties automobiles ne m’auront pas du tout aidé à l’aborder sereinement.

Bref, le casting commence dans un quart d’heure, et… je me rends compte que j’ai oublié de les ajouter dans ma liste de contacts comme ils me l’avaient demandé par mail. Zut, j’espère que ça va passer quand même. Mais pas de panique, ça passe.
Le casting démarre donc, et… vous l’aurez deviné, j’ai encore un pépin qui me tombe dessus. Comme si ça ne suffisait pas d’avoir une voiture défaillante, il fallait que j’aie un téléphone qui le soit aussi. Bon, on arrive quand même à avoir le contact visuel ; en revanche, le microphone est pourri, et on entend à peine ce que je dis, même en ayant la bouche quasiment collée à celui-ci. Bref, pas l’idéal pour faire le casting. C’est vraiment un de ces jours où monsieur Murphy s’est fait plaisir à faire sa loi d’emmerdement maximum.
Bon, sinon, j’ai quand même réussi à trouver un laptop d’où j’ai pu me connecter en visio, avec le son fonctionnel. Enfin, je peux passer le casting normalement, après que mon niveau de stress pour la journée a dû atteindre des niveaux stratosphériques.

Pour la suite, ce fut heureusement beaucoup moins tumultueux. Le casting s’est plutôt bien passé, il n’y avait plus qu’à patienter pour voir si j’allais être contacté dans les six mois.
Et un beau jour de février, alors que je venais de laisser un message sur le répondeur de ma psy pour déplacer un rendez-vous, mon téléphone sonne 5 minutes plus tard… et je me dis “Tiens, c’est bizarre, ma psy a changé de voix ou quoi ?”. Mais ce n’était pas elle, c’était bien entendu l’équipe casting, qui m’a contacté pour me demander si je pouvais être candidat de réserve début mars.

Bon, c’était une réaction intérieure ; et heureusement, puisque j’étais au bureau, et que je pense qu’un hurlement de joie inopiné n’aurait pas été très bien perçu par mes collègues.

Bien évidemment, j’ai accepté ! Mais je ne vous dis pas l’état d’excitation dans lequel j’étais après ça, pendant toute la journée !
État d’excitation qui se sera d’ailleurs un peu dissipé durant les jours à venir, mais qui sera quand même resté un peu durant les trois semaines d’attente avant le tournage.

Cependant, qu’est-ce que ça signifie, être candidat de réserve ? Eh bien, ça veut dire que je suis candidat “au cas où” ; donc non officiellement prévu en situation normale, mais qu’en cas de pépin ou de scénario favorable, je peux jouer.
En fait, deux situations correspondent à ce genre de scénario :

  • pour remplacer au pied levé un candidat prévu le jour du tournage, qui aurait eu un imprévu de dernière minute ;
  • pour remplacer un champion qui aurait remporté sa cinquième victoire, et qui ne peut donc plus rempiler pour son poste dans l’émission suivante.

Donc, oui, à ce moment-là, je n’ai pas encore l’assurance de pouvoir jouer, et je ne pourrai avoir la confirmation que le jour même.
Néanmoins, ça restait quand même une très bonne nouvelle, pour deux raisons. D’une part, même si je ne participe pas, ça fait toujours une journée où je peux assister aux coulisses, voire au tournage des émissions ; et d’autre part, j’ai eu confirmation lors du casting que si l’on ne jouait pas durant la journée où on était de réserve, la production s’arrangeait généralement pour pouvoir nous faire jouer un autre jour. Donc j’avais la quasi-certitude que j’allais pouvoir jouer, que ce soit ce jour-là où un peu plus tard.

Le jour V !

On ne dit pas “le jour J” d’habitude ? Ben non, là c’était le jour V, puisqu’on était vendredi. Pardon, pardon, j’avais envie de reprendre une blague de Samantha oups (je sais, j’ai des références humoristiques qui ne volent pas haut).

Samantha oups

Je vous avoue que la nuit n’a pas été de tout repos. Je me suis fait un mini-défilé de mode chez moi la veille au soir, pour savoir quelles chemises j’allais embarquer (on nous demande d’apporter plusieurs tenues, au cas où on enchaînerait les tournages), j’ai été tellement excité que j’ai eu du mal à fermer l’œil, et comme il fallait être présent aux studios à 7h30 du matin, je me suis levé à 4h30 pour me préparer et pour pouvoir faire le trajet en me laissant une marge au cas où. Et comme si ça ne suffisait pas, je me coltine un mal de ventre pendant le trajet…

En fait, c’est assez paradoxal que je sois aussi stressé et surexcité depuis la veille au soir, alors que je ne suis “que” candidat de réserve. Je me dis que de toute façon, il y a assez peu de chances que je joue le jour même.
Bon, je ne sais pas s’il y a tant de candidats qui ont un empêchement de dernière minute, mais je pense qu’ils doivent bien réserver leur journée pour que ça n’arrive pas ; quant à prendre le relais d’un champion qui aurait enchaîné 5 victoires, ce serait beau, mais quelles seraient les chances pour que ça arrive ? (Alors, si on ne prend pas en compte le niveau des candidats, normalement une chance sur 243 si je ne me trompe pas. Ce qui est possible, car les probabilités ne sont pas mon fort…)
Sans compter que je ne suis pas le seul candidat de réserve à être présent, car il faut parer toutes les éventualités. Donc, même si, par le plus gggggrrrrrand des hasards, il fallait remplacer un candidat au pied levé, rien ne dit que je serais pris.

Mais pour l’heure, je fais connaissance avec les membres de la production, ainsi qu’avec les candidats qui vont jouer lors de la première émission, dont le champion en titre. Qui n’a pour l’instant qu’une seule victoire, donc pour le moment, ne faisons pas de plans sur la comète.
J’ai beau être une bobine électrique intérieurement, j’arrive cependant à me calmer un peu, car on nous met en confiance assez vite lors du briefing.
Pour commencer, on passe en revue la présentation des candidats, les éléments qu’on a renseigné sur la fiche qu’on pourra être amenés à évoquer durant le tournage, et à qui on a envie de passer un petit coucou à la fin de l’émission. Ah, en revanche, il faut éviter le passe-partout “Tous ceux qui me reconnaîtront”, car apparemment ils ont horreur de ça (oups, si j’avais su, j’aurais pas marqué ça sur ma fiche…).
Puis les candidats titulaires vont aller visiter les autres loges, afin de choisir leur tenue pour le tournage, se faire maquiller et coiffer, puis se changer une vingtaine/trentaine de minutes avant le début du tournage.

Et puis on arrive enfin sur le plateau, candidats de réserve compris, car il faut qu’on assiste au briefing préalable. Qui nous permettra, entre autres, de nous faire essayer les buzzers (c’est rigolo) ; et aussi de nous dire comment ça va se passer une fois le jeu lancé.
Alors, en ce qui concerne ma découverte du plateau, j’aurais pu sortir un classique “C’est marrant, c’est plus petit que ce qu’on voit à l’écran !”… mais en vrai, pas tant que ça. Du moins, ce n’est pas le jeu pour lequel j’ai davantage eu ce ressenti. Niveau confrontation à la réalité, j’ai été bien plus choqué par le plateau de N’oubliez pas les paroles… sans doute aussi parce qu’il accueille beaucoup plus de monde, et qu’on a limite l’impression d’être en mode sardines une fois sur place.
Mais en tant que passionné, j’aime toujours autant découvrir les plateaux de jeu “en vrai”, afin de voir comment la magie opère lors du passage à l’écran, et constater parfois les trucages de mise en scène.

En tant que candidats de réserve, on assiste donc au briefing ; mais on a également la possibilité d’assister aux tournages qui vont avoir lieu ce matin, dans une zone du public hors champ des caméras. Où j’ai d’ailleurs à chaque fois un peu peur d’être assommé par la caméra-grue qui passe juste au-dessus de ma tête, mais bon, s’il y avait déjà eu un accident, on nous aurait très certainement fait asseoir ailleurs.
C’est d’ailleurs là que je me dis que c’était une bonne idée d’avoir accepté d’être en réserve, car ça me permet aussi de voir comment les tournages se passent, et d’avoir un petit entraînement préalable au cas où.

C’est également là que je constate que les méthodes et les ambiances de tournage diffèrent d’un jeu à l’autre. Parmi les jeux auxquels j’ai eu l’occasion d’assister aux tournages (si on ne compte pas Pyramide, qui remonte à beaucoup trop loin), il y a eu Le grand concours (… que j’avais détesté) et, donc, NOPLP (que j’avais bien plus apprécié).
Ce qui m’avait frappé lors du tournage de NOPLP, c’était à quel point celui-ci était réglé comme une horloge, avec des émissions qui s’enchaînent quasiment sans pause et sans temps morts, un côté quasi-mécanique dans son exécution, et une fluidité remarquable. Bref, des conditions du direct. J’imagine que depuis le temps que cette version existe, et qu’en raison de la double diffusion quotidienne du lundi au samedi (sans compter les primes), ça leur permet d’être plus efficaces et de mettre en boîte les émissions nécessaires plus facilement.
Mais Slam n’a pas la même philosophie à ce niveau-là. Il y a plus volontiers des pauses entre les tournages et entre les différentes manches ; et, surtout, on hésite beaucoup moins à refaire des prises. Ce qui rend les tournages moins fluides d’un côté ; mais, de l’autre, plus détendus.

Et je n’en ai toujours pas parlé, mais l’ambiance sur le plateau est tellement conviviale ! Tous les membres de la production que j’ai pu croiser jusqu’à présent sont adorables et aux petits soins ; sur le plateau, en off comme pendant le tournage, tout le monde se vanne et se répond avec répartie ; et si j’avais pu craindre à un moment que le capital sympathie de Cyril Féraud ne soit valable que devant la caméra, que je sois rassuré, parce que même hors caméra, il reste le même.
D’ailleurs, à ce sujet, comme on en parle entre candidats (potentiels), et que certains ont déjà eu l’occasion de participer ou d’assister à d’autres jeux, j’ai aussi pu avoir les ressentis qu’ils ont eu quant aux animateurs qu’ils ont eu l’occasion de côtoyer de près ou de loin. Avec parfois quelques surprises, certains étant apparemment un peu moins chaleureux qu’on ne pouvait l’imaginer, d’autres faisant l’unanimité auprès des gens. Je ne citerai pas de noms, n’ayant pas eu l’occasion de constater par moi-même si ces dires étaient vrais.
Mais, à leur décharge, tous les métiers à l’œuvre pendant les tournages ne sont certainement pas aussi évidents qu’ils peuvent n’en avoir l’air ; et, surtout, à force d’enchaîner des émissions, ça peut être normal d’une certaine façon de perdre un peu cette étincelle qui pouvait animer leurs débuts. Essayez d’animer six émissions par jour pendant ne serait-ce qu’une semaine, pas sûr que vous soyez toujours aussi frais à la fin…
D’où mon étonnement sincère de constater que la lassitude n’a visiblement toujours pas envahi le plateau de Slam, et qu’on ressent toujours un plaisir sincère de la part de tout le monde. Pour une émission qui existe depuis 15 ans, c’est vraiment cool !

Donc, finalement, même si je ne participais pas aujourd’hui, j’aurais déjà été super content d’avoir pu assister à l’émission, d’avoir pu voir à quoi la préparation en amont et les coulisses ressemblaient, et pour l’accueil reçu. Tout cela valait bien de se lever aux aurores !

Cependant, il se pourrait que je sois tout de même amené à participer aujourd’hui. Parce que le champion en place, il se débrouille bien. Très bien, même. Il remporte sa deuxième victoire, puis sa troisième, puis sa quatrième… mince, j’ai pourtant beau être du côté de tout le monde, ça doit être la première fois que je souhaite implicitement que le champion gagne le plus possible d’émissions ! C’est que, même si je ne croyais pas que j’allais potentiellement devoir jouer aujourd’hui, finalement, plus on avance dans la matinée, plus ça devient une possibilité concrète !
Et alors que le champion s’apprête à disputer sa cinquième et dernière participation, il est… l’heure d’aller déjeuner. En fait, une partie de l’équipe, ainsi que les candidats de réserve, vont aller manger pendant le tournage de la quatrième émission de la journée. Bon, ben je ne croiserai pas Cyril Féraud à la cafétéria. Snif.
Bah, oublions les tournages un petit moment, pour profiter du repas. En plus, ils ont des pastéis de nata en dessert, c’est génial ! Ça me rappelle la fois où je suis tombé par pur hasard sur une boutique de pastéis de nata en me promenant dans Séville. J’avais passé un bon week-end là-bas l’an dernier, la ville est très agréable à visiter, très typique, et… quoi, comment ça ce n’est pas ce qui vous intéresse ? Excusez-moi, vous avez raison, j’ai une autre rubrique pour les récits de voyage.

Bref. Une fois le déjeuner terminé, je me dirige vers la loge des candidats. Sur l’écran qui y est présent, je vois qu’ils en sont à la finale de l’émission en cours… et… il l’a fait ! Le champion a remporté sa cinquième victoire ! Ce qui veut dire que je vais jouer cet après-midi ! Alors, je ne sais pas trop sur quel critère la production s’est basée pour me faire jouer plutôt que la candidate de réserve qui était elle aussi présente ; mais bon.

Bon, ben c’est une très bonne nouvelle, tout ça, non ? Le suspense a pris fin, je vais donc jouer cet après-midi… et mon état de surexcitation ne s’arrange pas du tout. On aurait tout aussi bien pu me proposer un séjour tous frais payés à Disney World que ça m’aurait semblé plutôt banal en comparaison.
C’est qu’en fait, c’est finalement un rêve qui est en train de se réaliser, pour moi. Un rêve qui n’était pas dépourvu de son lot d’appréhensions, mais un rêve quand même. Par rapport à ma première tentative de casting il y a 10 ans, du chemin a été parcouru. Et maintenant, je vais le réaliser.
Alors, oui, je suis tout de même un peu angoissé. Ce n’est pas la première fois que je vais me retrouver face à une caméra, certes ; mais les autres fois, c’était soit pour une diffusion restreinte, soit parce qu’on me voyait furtivement dans le public ou en figuration. Donc pas sous le feu des projecteurs. Bon, ok, là, c’est juste un jeu de fin d’après-midi pour France 3, ce n’est pas comme si j’allais prononcer un discours à la cérémonie des Oscars ; mais ça reste toujours davantage que ce que j’ai déjà pu faire jusqu’à présent !

Mais avant de commencer à s’exciter sur les buzzers, il faut déjà passer par les cases stylisme et maquillage.
Pour le stylisme, il va s’agir de choisir une chemise et un pantalon parmi ce que j’ai rapporté. D’ailleurs, en fouillant ma penderie hier soir, je me suis rendu compte qu’il y avait pas mal de chemises que je ne portais quasiment jamais, donc ça pourrait être l’occasion de les prendre. Pour que finalement, je me dirige vers… la chemise marron que je porte toutes les deux à trois semaines habituellement. Oubliez ce que je viens de dire… bon, cela dit, ce qui est bien, c’est qu’elle va bénéficier d’un bon coup de fer à repasser (ça tombe bien, vu que je ne repasse jamais quoi que ce soit chez moi…).
Pour le maquillage, il va s’agir d’appliquer… ben, du maquillage (duh !). Surtout pour que le visage rende bien à la caméra… et j’avoue qu’en ce qui me concerne, il y a potentiellement du travail, parce que ma peau a parfois de quoi donner quelques céphalées aux dermatologues. Mais c’est cool, en plus on discute pendant que je me fais maquiller ; et puis, une fois la tâche accomplie, ça me permet de me prendre en selfie avec un visage nickel.

Puis direction le plateau.
Il y a encore du temps avant que le tournage de la cinquième émission de la journée ne commence (il faut bien que ceux qui ont fait la quatrième mangent et fassent une pause) ; aussi, même si on fait le briefing tout de suite (oui, je l’avais déjà fait le matin, mais on le refait pour les candidats de l’après-midi qui viennent d’arriver, donc j’en profite) et qu’on se fait équiper en micros, il y a encore un peu de marge.
Aussi, on nous propose de faire une petite… séance de danse collective sur le plateau. Euh… pourquoi pas. C’est là que je vais regretter de ne pas avoir davantage assisté aux animations d’initiation à la danse qu’ils proposaient à l’UCPA ; mais de toute façon, c’est entre nous. Je pense d’ailleurs qu’on doit être en train d’exécuter une sorte de Zumba-Madison, vu que ça me dit vaguement quelque chose. Mais en fait, c’est une bonne idée : comme je suis concentré sur les pas de danse et que je me défoule, ça me permet d’évacuer une bonne dose de stress et de me détendre un peu avant que ça ne commence. Cependant, maintenant que j’y pense, c’est un peu étonnant qu’ils n’aient pas fait danser les autres candidats tout à l’heure… ou alors ça n’avait rien à voir avec l’évacuation du stress, et c’étaient juste les membres de la production qui étaient d’humeur folâtre.

Ah, et sinon, puisqu’il y a encore quelques minutes avant que ça ne commence, et pour ne pas rester debout inutilement (puisqu’on va l’être pendant un bon moment par la suite), on nous propose de s’installer dans le public en attendant. Je m’assieds, je me cale au fond du siège, et… oups, j’oublie que le boîtier du micro était en bas de mon dos. Je me disais aussi, le siège était bien vide avant que je ne m’y installe… bon, heureusement, je n’aurai pas fait de dégâts visiblement, ça a l’air solide.

Puis on prend place derrière les pupitres, et Cyril Féraud arrive peu de temps après. Alors, au risque de briser un peu la magie de la caméra : non, il n’apparaît pas à la dernière minute sur le plateau juste après le générique par un accès dérobé à droite de son pupitre (d’ailleurs, cet accès est totalement factice…), mais il discute un peu avec nous, pour nous demander si ça va, si c’est notre premier jeu TV ou si on en a fait d’autres avant, pour voir les points de la fiche qu’on pourrait aborder pendant l’émission (notamment au niveau des anecdotes), etc. C’est d’ailleurs vraiment très cool de sa part, je ne sais pas si c’est le cas des autres jeux TV, mais ça met en confiance et ça permet de se détendre encore un peu.


Et à présent que le générique est lancé… eh bien, moi, je vais m’arrêter là pour le moment ; et garder la suite pour la prochaine fois !
Oui, rien que pour raconter tout ce qui a précédé le tournage, j’aurai été particulièrement bavard, tellement cette journée aura été folle et riche en émotions. Aussi, je préfère en garder un peu pour la suite…

garsiminium

Enchanté, moi c'est garsim. Bienvenue sur mon blog, où je parle de différents sujets, légers comme moins légers.

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