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Kid Adventure 3

Lunartoad est de retour, pour vous jouer un mauvais tour ! … ah non, pardon, le test de Pokémon Darkness, c’était le précédent, et sa saga à lui, c’est Kid Adventure.
Je ne m’attendais pas à la sortie d’un troisième opus… et pourtant, ça a été une bonne surprise.

Auteur : Lunartoad
Année : 2010
Support : Lunar Magic
Langue : Français
Présentation et téléchargement

L’île d’Erabella est un lieu de paix et de tranquillité, Sakito s’y réfugia après avoir été bannie dans le futur par son pendentif Delta.
Tous les habitants vivaient leur train de vie habituel sans rien demander d’autre, mais tout cela ne durera pas…
Une armée de robots se mit à envahir et occuper toutes les régions de l’île ! Biza était de retour et il avait pris possession de l’île d’Erabella ! (pour quelle raison ? tout le monde l’ignore…)
Les habitants n’eurent d’autre choix que de fuir cette île qui fut rapidement devenue l’empire de cette diabolique saucisse.
Cependant, Sakito ne baissa pas les bras et envoya un message de l’autre côté de la planète, l’île Pancake et plus précisement la ville de Murouch, lieu où vit Kid, le héros de cette histoire.
Pendant ce temps, Kid était inquiet, Myfy avait complètement disparu et ne laissait aucune trace de sa disparition, jusqu’à ce qu’il reçoive le message de Sakito lui disant que Biza avait envahi son île.
Kid pensa alors que la disparition de Myfy avait un lien avec la nouvelle conquête de Biza.
C’était décidé, avec le reste de sa bande (Tran et Alicia) Kid fit route vers l’île d’Erabella en se promettant de tout faire pour retrouver son meilleur ami et éliminer une bonne fois pour toutes cet emmerdeur de Biza ! Une nouvelle aventure va pouvoir commencer !

Pour ne pas dénaturer une saga, le mieux reste de conserver son esprit, et c’est justement ce que fait cet opus sur plusieurs aspects.
On peut le remarquer d’abord au travers du scénario, de la même trempe que celui des deux autres opus, et aussi du même genre que ceux des Mario dans l’aspect in-game. En effet, dans le jeu, le scénario ne se fait ressentir qu’au travers de quelques dialogues, ainsi qu’à la fin du jeu… alors que sur papier, il semble quand même plus abouti. Du coup, in-game, le scénario fait plus penser à celui de quelques jeux rétro de la Nes, un peu comme quelques Megaman ou Super Mario Bros… mas bon, n’oublions pas non plus que l’une des particularités de ce jeu est justement de nous faire retrouver l’ambiance du 8-bit, donc de ce côté, c’est plutôt bien retranscrit.

Cette partie du monde s’appelle la forêt endormie… peut-être est-ce pour ça que la cascade n’est pas animée, après tout.

Mais ce qui fait surtout 8-bit et qui marque bien l’essence de la série, ce sont les graphismes !
On sent toujours l’ambiance 8-bit qui émane des graphismes, avec de nombreux rips de jeux comme les Mario ou les Megaman de la Nes, Kirby’s Adventure, Rayman 1 sur Gameboy, et d’autres encore… les décors sont donc toujours bien arrangés pour nous offrir des beaux niveaux visuellement. Un seul regret à ce sujet toutefois, car certains décors sont un peu statiques… (par exemple des cascades non animées).
Les sprites sont toujours aussi bons, dans l’ambiance du jeu, et assez détaillés.

Et les musiques… bon, de ce côté-là, l’identité de la saga n’étant pas spécialement marquée par ses musiques, il n’y a pas grand-chose à rajouter sur l’esprit de la saga.
Mais bon, le jeu propose tout de même une ambiance sonore assez bonne, avec des musiques tirées de différents jeux, et une plus grande variété (en effet, on verra après que le nombre de niveaux est plus élevé). Et mis à part quelques musiques qui ne collent pas trop à l’ambiance du niveau, on peut se laisser emporter facilement.


Parlant de musique… le monde de la musique est justement mon préféré. Si on me prend par les sentiments avec les allusions à Rayman 1, forcément !

Côté gameplay, on retrouve des éléments commun aux deux premiers opus.
Dans ce qui est resté identique… hormis le « Mario start ! » qui, malheureusement, vient toujours se glisser avant chaque niveau, on retrouve un gameplay plutôt similaire à celui de Kid Adventure 1, donc un peu à Super Mario World (sauter, nager, grimper, courir…), avec cependant des différences comme le spin jump qu’on ne peut activer qu’en sortant de l’eau.
Les différences viennent essentiellement du nouveau système de gestion des points de vie, qui ne se fait plus à la Super Mario Bros 2, mais avec des points de vie qu’on peut gagner (en mangeant un pancake) et perdre (en étant blessé). Dans l’absolu, la différence vient surtout du fait que Kid garde toujours la même taille et ne peut donc pas se transformer en Myfy ou en Chibikid comme dans les deux opus précédents (d’ailleurs, on n’avait pas dit que Myfy avait justement disparu ?).
En dehors de ça, on ne relève pas grand-chose, si ce n’est que l’ensemble du jeu tourne bien, sans bugs apparents.


L’overworld est très… bleu, mais on repère bien les différentes parties du monde. Et surtout, on constate qu’il est plus grand à explorer !

Mais la grande différence avec le reste de la saga se situe au niveau des niveaux.
En effet, on ne retrouve plus les niveaux monolithiques qui étaient assez caractéristiques des deux précédents opus, mais des mondes morcelés à chaque fois en trois niveaux, plus courts, avec un niveau de transition entre chaque monde, et même quelques niveaux bonus…

Certains aimeront ce changement, d’autres non… car il a quand même un impact majeur sur la difficulté.
En effet, la gestion de la difficulté du reste de la série était en partie due à la longueur des niveaux, qui pouvaient être difficiles à passer dans leur intégralité (rappelons qu’il n’y avait aucun checkpoint, c’est-à-dire aucun moyen d’accéder directement à la moitié du niveau en cas d’échec). Ici, en proposant des niveaux plus courts, il est donc plus simple de les passer…
D’autant plus qu’en prenant chaque niveau individuellement, la difficulté de chacun d’entre eux n’est pas nécessairement élevée, hormis quelques exceptions qui donnent plus de fil à retordre (comme le dernier niveau du jeu ou celui du désert Thriller, au concept plutôt original). On peut aussi souligner le nouveau système de PV, qui simplifie la tâche encore une fois.
Donc… peut-on dire que ce jeu-là est trop facile ? Non, tout de même pas, mais cependant plus facile que les autres Kid Adventure, et du coup, plus facilement accessible. Et ça tombe bien d’ailleurs, car ceux qui cherchent des hacks ne cherchent pas forcément des hacks difficiles… et puis bon, même si le level design n’était pas forcément autant inspiré que dans le premier opus, il reste toujours plutôt amusant pour passer un bon moment.


Eh oui, une autre référence à Rayman 1, point bonus pour cet opus !

Néanmoins, l’impact sur la durée de vie est plutôt bénéfique.
Malgré un niveau de difficulté moins élevé, le nombre de niveaux, lui, est plus élevé, et on y passe plus de temps.
D’autant plus qu’une nouveauté vient faire son apparition à ce sujet : les sorties secrètes, qu’on peut trouver à l’instar des clés et des serrures de Super Mario World, et qui permettent de débloquer quelques bonus. Et en dehors de la dernière sortie secrète, trop ardue à trouver (un peu trop aléatoire si on ne trouve pas le détail qui permet de la trouver), ça ajoute un petit plus aux niveaux concernés.
Quelques bonus sont d’ailleurs axés sur le score, qui, pour une fois, peut avoir son intérêt. En effet, même s’il ne débloque rien, un challenge est proposé, le but étant d’avoir un score élevé (disons, jusqu’à 5 millions de points pour ceux qui s’accrochent…). Toutefois, il a quand même deux bémols, car d’une part, on ne marque pas de points très souvent (à cause, par exemple, des points bonus qu’on récupère grâce au temps qu’il restait pour finir un niveau, qui ont disparu de presque tous les niveaux), et d’autre part, on ne peut pas sauvegarder le nombre de points et de vies déjà acquis en dehors des slots de sauvegarde (un problème qui était déjà dans le jeu d’origine, mais qui pouvait peut-être être réglé avec un patch utilisé dans Pokémon Darkness, je crois…). Bref, sur ce coup-là, il faudrait utiliser les slots de sauvegarde pour ceux qui ne veulent pas tout avaler en une seule fois…

Conclusion

Une bonne conclusion pour la trilogie de la boule orangée à casquette, qui arrive à conserver l’esprit de la saga tout en changeant légèrement la formule de jeu.
Cependant, sa difficulté, en étant moins élevée que celle des précédents opus, en fait paradoxalement un bon choix pour découvrir la série des Kid Adventure pour un joueur n’étant pas habitué à la difficulté (en effet, malgré la plupart des hacks de Super Mario World qui demeurent souvent plus difficiles que le jeu d’origine, celui-ci propose justement un niveau de difficulté similaire, alors que les deux autres sont justement un peu plus difficiles…). Mais bon, si ça peut vous sembler étrange de commencer par le dernier, vous pouvez bien sûr faire ça dans l’ordre, c’est vous qui décidez évidemment.

garsiminium

Enchanté, moi c'est garsim. Bienvenue sur mon blog, où je parle de différents sujets, légers comme moins légers.

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