Aujourd’hui, on va faire un « Je réécris les règles… » un peu particulier.
En effet, là où pour d’autres jeux, je cherchais vraiment à proposer une structure d’émission globale pour en corriger les principaux points négatifs ; ici, je n’aurai pas grand-chose à faire.
Car, dans l’absolu, une émission de NOPLP (v2) tient pas trop mal la route dans sa structure. Bon, je suis quand même un peu gêné par la façon dont les thèmes sont choisis (on y reviendra), et par un effet secondaire des Mêmes chansons qui pousse les candidats à principalement réviser celles-ci au détriment du reste… mais ça, je peux encore l’accepter dans une certaine mesure.
En revanche, s’il y a bien un défaut que je ne peux vraiment pas pardonner à l’émission, c’est son système de champion (ou de maestro, pour reprendre le terme officiel), qui tombe dans la catégorie des pires problèmes qu’un jeu TV puisse avoir. Je me suis déjà exprimé en long et en large à ce sujet dans ma critique sur le jeu (et un peu dans celle sur les variantes de l’émission), ainsi que dans quelques articles thématiques transverses ; donc je ne vais pas m’étendre davantage ici sur les raisons qui font que ce système ne va pas du tout. Et sachez que, même si j’aime bien ce jeu, ça reste un exploit que j’arrive à l’apprécier avec un défaut pareil.
Bref, ici, mon but sera surtout d’apporter des pistes de réflexion sur la façon de corriger (ou au moins d’atténuer) ce problème, de sorte que la façon dont les maestros gagnent ne soit pas aussi grossière qu’aujourd’hui.
Je ne me fais malheureusement pas d’illusions sur le fait qu’il y a très peu de chances de voir ces solutions être mises en pratique, dans la mesure où, comme pour beaucoup de jeux à champion illimité, le programme ne voudra jamais modifier quoi que ce soit qui bouleverserait la façon dont le champion peut se qualifier (même si Questions pour un super champion a récemment montré que ça pouvait arriver… une exception salvatrice dont beaucoup de jeux devraient s’inspirer) ; et pour cause, ça remettrait également en question le classement des grands maestros dans son intégralité (et par la même occasion l’existence même des variantes type Masters/Tournois/Ligue, voire des concerts dérivés), ceux-ci ayant profité du système qui les a avantagé.
Donc oui, on reste dans l’exercice de style ici… mais sait-on jamais, peut-être qu’un jour, on pourra espérer du mieux à ce sujet.
Les thèmes et le nombre de points en jeu
Bon, déjà, c’est un premier problème dans le format de base, avec les thèmes à 50/40/30/20/10 points. Étant donné que c’est le maestro qui commence, il a tout le loisir de prendre le thème à 50 points, puis le thème à 30 points, et ainsi se forger une avance sur son challenger avant la Même chanson, qui deviendra irrattrapable au moment où il aura fait sonner la clochette.
Donc déjà, à moins de recourir à un autre moyen pour faire passer ça (j’y reviendrai après), il faut clairement abandonner cette idée, de sorte que le challenger puisse être à égalité avec le maestro avant de démarrer la Même chanson.
C’est un point qui a déjà essayé d’être corrigé dans certaines variantes de l’émission, comme la Ligue ou les Préliminaires des Masters : dans ceux-ci, au lieu d’avoir cinq thèmes à 50/40/30/20/10 points, on a cinq thèmes à 50/50/40/40/30 points.
Pour le coup, c’est une façon de faire qui corrige le problème de base, et qui permet d’avoir une égalité stricte entre candidats à l’issue de la manche en cas de niveau optimal. Toutefois… elle a ses quelques inconvénients, qui ne la rendraient pas pleinement satisfaisante pour une application quotidienne.
Premièrement : elle insinue qu’on joue avec des candidats qui ont déjà un bon niveau, puisqu’avec l’absence de thèmes à 20 et 10 points, on aurait donc un grand minimum de 4 mots manquants dans tous les cas, au lieu de 3 ou 2. Bon, je me doute qu’en temps normal, le thème à 10 points est souvent choisi par dépit ; toutefois, ça devrait rester une option envisageable pour les candidats avec un niveau plus standard.
Deuxièmement : ça ne corrige pas le côté « forcé » du choix des candidats. Ou du moins, de celui qui va choisir en deuxième. A supposer que le maestro puisse choisir en premier, lui pourra prendre le thème à 50 qui l’inspire le plus parmi les deux disponibles ; mais le challenger devra alors choisir l’autre thème à 50, sans choix possible s’il veut jouer pour ce nombre de points… et c’est la même chose pour le thème à 40. Donc on a quand même un candidat qui continue à être lésé d’une certaine manière.
Dans le contexte de la Ligue, ça ne pose aucun problème. Le niveau est déjà censé être élevé, donc le point 1 passe ; et comme chaque candidat doit disputer quatre matches, il se retrouve deux fois à choisir en premier et deux fois à choisir en second.
Pour les Préliminaires, en revanche, c’est davantage discutable. Là encore, le point 1 n’est pas gênant vu le niveau théorique des candidats ; en revanche, le point 2 l’est, puisqu’ici, les candidats ne disputent qu’un seul match chacun. Bref, ça ne reste pas une solution optimale dans ce cas de figure.
La solution la plus simple à mettre en place serait de modifier l’ordre dans lequel les candidats choisissent leurs thèmes.
Ainsi, au lieu d’une alternance maestro-challenger-maestro-challenger, qui aboutirait en cas de choix optimal à des scores de 50 + 30 = 80 pour le maestro, et 40 + 20 = 60 pour le challenger ; on pourrait avoir une alternance maestro-challenger-challenger-maestro, qui aboutirait en cas de choix optimal à des scores de 70 points pour les deux (50 + 20 et 40 + 30).
On pourrait d’ailleurs faire ça également pour les Préliminaires, afin que le candidat qui joue en second puisse avoir un choix consistant à son tour.
Pour moi, quitte à rester sur des thèmes à 50/40/30/20/10, c’est le minimum qui devrait être fait.
Toutefois, on aurait encore un léger problème, dans la mesure où le choix des thèmes resterait subordonné au nombre de points en jeu, plutôt qu’aux préférences des candidats. Donc si le thème à 40 n’inspire pas celui qui est amené à le prendre à la base, il devra quand même se forcer s’il veut rester dans la course…
Pour y remédier, je pense que le moyen le plus simple serait de laisser les candidats choisir leurs thèmes ; mais sans y attribuer de points qui conditionneraient leur choix. En outre, ça permettrait d’éviter d’avoir des candidats qui se « forcent » à prendre un thème qui ne les inspire pas.
Puis, une fois le thème choisi, de demander pour combien de points ils souhaitent jouer, avec le nombre de mots à compléter en conséquence.
On pourrait également mettre une règle additionnelle, en stipulant que si un enjeu a déjà été choisi par le candidat juste avant, il devra en choisir un autre pour son deuxième passage. Par exemple, s’il a voulu jouer pour 50 points la première fois, il ne pourra jouer que pour 40 points maximum la deuxième.
Sinon, pour conclure cette partie, j’aurais également pu citer la façon dont le choix des thèmes a été détournée dans les Tournois, de nombreuses façons : nombre de points masqué, nombre de points tiré au sort, adversaire qui choisit le thème… mais honnêtement, ça reste des façons globalement trop hasardeuses pour rendre la manche solide, et ça ne passerait pas du tout en quotidienne pour moi.
Je peux l’accepter dans le cadre des Tournois, qui ont des enjeux moins élevés, qui se veulent plus fun, et qui assument d’être un laboratoire pour la production afin de jouer sur la formule du jeu… mais en quotidienne, ça ne le ferait pas du tout.
La manche subsidiaire pour départager l’égalité
Pour ceux qui ne l’auraient pas lu, j’ai fait tout un article sur la façon dont les égalités peuvent être départagées dans les jeux TV de façon générale. Dans lequel je n’ai d’ailleurs évidemment pas manqué de souligner que les égalités départagées par le champion qui gagne par défaut était l’un des moyens les plus pourris de le faire…
Toutefois, je suis conscient que ces moyens de départager les égalités ne sont pas forcément adaptés à tous les jeux, le plus souvent pour des raisons esthétiques.
Parce qu’après tout, on pourrait très bien mettre une manche additionnelle après la MC en cas d’égalité, où on demanderait aux candidats de compléter des paroles, avec le premier qui a la réponse qui est qualifié… ce serait certes un moyen satisfaisant en termes de mécanique ; mais, honnêtement, est-ce que vous verriez des buzzers être mis en place dans un jeu comme NOPLP, qui n’a rien de statique ? Non, hein ? Pourquoi pas, sinon, mais alors ce serait vraiment une solution de dernier recours.
De fait, un moyen qui pourrait être un peu plus esthétique et adapté à l’émission, serait de faire jouer une nouvelle MC ; mais en relais, à la mort subite, avec le premier candidat qui se trompe qui perd.
Même si là encore, il faudrait espérer que le niveau des candidats ne soit pas trop élevé, car le but est que quelqu’un fasse une erreur. Aller jusqu’au bout de la chanson n’arrangerait pas nos affaires…
Sinon, il reste toujours la méthode Pyramide 2014, où l’on rejouerait la MC (ou cette manche additionnelle potentielle), jusqu’à ce qu’on puisse départager, en ne gardant au montage que le dernier passage.
Mais bon, ça aussi, j’en ai déjà parlé dans mon article sur les égalités : en pratique, ça marche ; mais en théorie, les gens vont quand même se poser la question de ce qui se passerait en cas d’ex-aequo…
Les matches aller/retour
Une autre possibilité qui, pour le coup, ne nécessiterait a priori pas de changer grand-chose au système, serait de faire des matches aller/retour : autrement dit, un match dans lequel le maestro choisit en premier dans l’émission 1, mais dans lequel c’est le challenger qui démarre dans l’émission 2.
Avec ça, on n’a d’ailleurs même pas besoin de modifier quoi que ce soit en manche 1, puisque les deux candidats auraient l’opportunité de pouvoir choisir le thème à 50.
Hormis le cas plus récent dont je vais évidemment reparler dans le paragraphe suivant, il y eut une époque où c’était acceptable d’avoir deux émissions consécutives disputées avec la même paire de candidats, pour faire un match aller/retour.
C’était notamment le cas de DCDL jusqu’en 2016, mais aussi et surtout de Pyramide dans les années 90-début 2000. Et autant ce n’était pas particulièrement justifié dans DCDL (à part pour le plaisir des candidats de pouvoir jouer deux émissions de suite, j’imagine), autant ça l’était pour Pyramide, afin que les deux candidats puissent avoir l’occasion de jouer avec les deux Maîtres-mots, mais aussi de choisir leurs thèmes en premier au moins une fois (tiens, c’est justement ce qu’on cherche à faire pour NOPLP, ça tombe bien !). D’ailleurs, lors du « retour » de Pyramide en 2014, la formule essayait de condenser l’alternance de Maîtres-mots au sein d’une même émission, et c’était totalement bancal comme j’ai eu l’occasion de l’expliquer dans ma critique de cette version…
En plus de ça, étant donné que NOPLP a droit à une double diffusion tous les soirs, c’est vraiment une occasion en or pour faire des matches aller/retour avec les mêmes candidats.
Et c’est un système qui n’a d’ailleurs rien d’inédit pour NOPLP, étant donné que c’est celui employé pour les Masters.
Pour le coup, si les Masters ne l’avaient pas appliqué, le résultat aurait été calamiteux. Comme je le disais dans ma critique du jeu, c’est lorsque le niveau d’un jeu est élevé qu’on peut le mieux jauger la solidité de sa mécanique. Or, comme le principe des Masters est justement de faire s’affronter les meilleurs candidats, donc les plus susceptibles de faire des sans-fautes… imaginez si on avait à la place des matches aller simple, le résultat final serait horriblement frustrant, avec tout un tas de maestros qui perdraient uniquement parce qu’ils n’auraient pu jouer qu’en second.
L’avantage de cette façon de faire est évident : avec deux matches dans lesquels chaque candidat démarre en premier au moins une fois, on n’a plus de déséquilibre de mécanique.
Mieux : chaque candidat aurait l’occasion de pouvoir disputer une finale et tenter de gagner de l’argent (à condition d’être suffisamment performant, bien entendu), même en n’étant pas maestro. Comme c’est d’ailleurs le cas pour les Masters, où même si un candidat perd le match aller/retour dans son ensemble, il peut toutefois tenter une finale s’il a réussi « son » émission.
Et au final, même si ça ne corrigerait pas le problème des égalités par défaut (on va en reparler, aussi…), ça permettrait tout de même d’avoir des matches plus consistants et moins déséquilibrés, et de minimiser le côté injuste de la mécanique de base.
Et, honnêtement, ça conviendrait très bien à un niveau de jeu plus standard, comme celui des quotidiennes. Après tout, c’est normal pendant les Masters d’avoir des candidats imbattables ; mais on n’en demande pas tant aux candidats de tous les jours, et avec eux la possibilité de faire un sans-faute absolu des deux côtés resterait assez minime.
Le système de maestro est-il si pertinent que ça, au final ?
Mais bon : même si je plaidais pour des matches aller/retour systématiques, ça ne répondrait toujours pas à la question « Comment départager proprement les égalités potentielles ? ». Ca minimiserait ce cas de figure, certes, mais ça ne le résoudrait pas complètement non plus.
Et d’ailleurs, les Masters aussi sont victimes de ce problème, et c’est là encore tout particulièrement frustrant. Car, par défaut, en cas d’égalité, c’est le maestro le mieux placé dans le classement général qui l’emporte… et voir un match de haut niveau se solder par une solution de facilité aussi grossière, c’est énervant. Au lieu d’être pris dans la seconde MC de la soirée en me disant « Wouah, le niveau est vraiment élevé, quel match ! », j’en viens presque à souhaiter que l’un des deux candidats se plante sans faire exprès pour éviter ce cas de figure… ça ne devrait pas être dans cet état d’esprit que je devrais regarder le programme !
Alors, je ne peux pas dire non plus que la production ne fait rien du tout : après tout, elle essaie quand même de rehausser le niveau de ces Masters encore davantage pour réduire leurs chances de faire un sans-faute complet (thème récurrent des Mal-aimées, reprises moins connues jouées en MC lors des huitièmes de finale…). Des intentions louables, mais insuffisantes ; car il suffit que les maestros se préparent à ces « surprises » (qui n’en sont plus trop avec le temps) pour pouvoir en triompher.
Par conséquent, je pense que pour les Masters, on n’a pas trop le choix, et qu’une manche subsidiaire me semble presque inévitable. Limite, je préférerais encore que ça se solde au Chifoumi, que je trouverais presque encore préférable à l’espèce de droit d’aînesse qu’on a actuellement…
En revanche, si on appliquait le système d’aller/retour pour les quotidiennes… est-ce que le système de maestro resterait vraiment justifié ? Est-ce qu’on ne pourrait pas juste se contenter d’une paire de participations pour chaque candidat et basta ? Quitte éventuellement à les faire rejouer quelques années plus tard ? Comme c’était finalement le cas dans les années 90 ?
En termes de mécanique, ça me semble finalement être la meilleure option. Pour le coup, si le système de maestro et tout ce qu’il implique disparaissait, je n’aurais alors évidemment plus rien à lui reprocher.
Cependant… oui, je suis conscient que, malheureusement, les années 90, c’est du passé ; et qu’à partir des années 2010, c’est presque devenu à contre-courant de proposer des jeux dépourvus de systèmes de champion. Ce à quoi je n’hésiterais pas à répondre de façon péremptoire « Rien à battre, c’était mieux avant, point barre ! »… mais je reconnais qu’on aurait peut-être un certain manque dans ce cas précis.
Parce qu’au final, ce qui a motivé les grands maestros à participer (surtout depuis que l’émission a gagné en notoriété), c’est aussi la possibilité de se « professionnaliser », en enrichissant leur répertoire musical et en apprenant autant de chansons. Si ce système n’avait pas existé, est-ce qu’autant de candidats auraient fait tous ces efforts pour s’y préparer ? J’en doute fort. Je pense qu’on serait resté à un niveau global semblable à celui de la première version du programme (avec la pyramide de gains), et une majorité de candidats qui seraient venus avec leur culture musicale personnelle et pas grand-chose d’autre. Pourquoi se donner autant de mal pour jouer dans seulement deux émissions, avec un gain maximal potentiel limité en conséquence ?
Alors, qu’on s’entende bien : je suis aussi très mitigé sur cette « professionnalisation » des candidats, dans la mesure où c’est justement à cause du système de base particulièrement bancal que je ne le trouve pas viable. Puisque, pour devenir maestro, il faut certes avoir une culture musicale solide… mais aussi la chance d’affronter un adversaire qui ne fera pas de sans-faute et qui vous laissera une occasion de pouvoir gagner. Si ce programme n’avait pas ce problème de base, ça ne me dérangerait pas outre-mesure.
Néanmoins, d’un autre côté, si on n’avait pas eu d’aussi grands maestros, on n’aurait pas non plus eu la plupart des formats dérivés qu’on a aujourd’hui.
Certes, on aurait pu avoir des Masters, comme d’autres jeux TV ne disposant pas de système de champion illimité le font de temps à autre… comme la première version de NOPLP qui avait elle aussi eu ses propres Masters en 2013.
Mais ils n’auraient jamais été aussi impressionnants que ce qu’on a pu avoir en termes de niveau ; puisque, là encore, c’est le système de champion et son côté illimité qui poussent les candidats à autant réviser. Et je pense qu’il aurait fallu également faire une croix sur les autres formats, type Tournoi ou Ligue, et aux concerts.
En fait, dans un univers parallèle où ce système de maestro n’aurait pas existé, je pense que le « mieux » qu’on aurait pu espérer en termes d’émissions dérivées, ça aurait été… des spéciales people, comme c’était d’ailleurs majoritairement le cas dans la première version du programme. Sheesh. A choisir, je préfère clairement les grands maestros, qui sont devenus à leur manière les « nouveaux people » ; mais qui justifient pleinement leur place dans la mesure où ils sont liés au jeu, et qu’on les fait participer pour leur niveau élevé et non juste parce qu’ils sont connus.
Conclusion
Le cas de la version maestro de NOPLP est, comme on a pu le constater, assez épineux ; et on n’a malheureusement pas de solution miracle a priori pour résoudre le problème de base. A part la Ligue des maestros, qui est la seule variante totalement dépourvue d’injustice à ce niveau-là (ce qui mérite des applaudissements, d’ailleurs), mais qui est inapplicable à un format quotidien.
Celle qui le résoudrait de la façon la plus radicale serait satisfaisante à court terme ; mais impliquerait quelques sacrifices à côté, qui nous feraient passer à côté d’autres avantages qui n’auraient pas rendu le jeu aussi prospère, s’ils avaient été absents…
Toutefois, si on ne peut pas pleinement corriger le problème, on peut toujours tenter de le minimiser ; et à ce niveau-là, les solutions ne manquent pas, et pourraient être appliquées dès que possible avec un peu de volonté. Volonté malheureusement absente à cause du système de classement qui s’en retrouverait complètement chamboulé… mais je ne serais pas trop contre ce genre de sacrifice, si ça permettait au jeu de s’en retrouver significativement amélioré à long terme.
Après, je ne suis pas producteur, et je ne suis pas un professionnel des jeux TV. Si ça se trouve, peut-être que parmi les personnes concernées, quelqu’un a une idée pour résoudre une bonne fois pour toutes ce problème. En espérant qu’il puisse se manifester un jour, quitte à ce que la formule soit revue…